Sorti en 2017, Valérian et la Cité des mille planètes de Luc Besson est un film de science-fiction adapté de l’univers de la bande dessinée Française Valérian et Laureline de Jean-Claude Mézières et Pierre Christin. L’histoire raconte celle de deux agents spatio-temporels mandatés par le Ministre de la Défense pour rejoindre Alpha, où réside un mystère pouvant mettre en péril l’univers tout entier. Celui qui a chapeauté tout ça, c’est Luc Besson, l’un des propriétaire minoritaire d’Europacorp et l’un des plus gros cinéaste Français de l’Hexagone. 197 millions de dollars de budget pour une co-production qui devait avoir la tâche de faire pâlir les mastodontes de chez Marvel. Un financement permis par les recettes de Lucy – sorti en 2014.
Avec 225 millions de dollars de recettes mondiales dont 40% reversées aux salles de cinéma, Valérian fut un four total. Résultat : Mai 2019 voit Europacorp être placé en procédure de sauvegarde. Luc Besson vent la plupart de ses parts à Vine Alternative Investments et beaucoup moins de projets coûteux sont engagés. En 2019, Anna aura été un nouveau coup de massue pour l’écurie de Luc Besson avec 31 millions de dollars de recettes mondiales pour le même budget, sans compter le coût du marketing.
Ces méga-catastrophes financières auront fait disparaître Luc Besson pendant un petit moment des radars, jusqu’à la grosse polémique Arthur : Malédiction où ce dernier fut accusé par des jeunes étudiants de son école de cinéma de ne pas les avoir payé, voire d’avoir trop voulu chapeauter ce projet vaseux que représentait le spin-off horrifique.
Luc Besson sera de retour avec DogMan, un film qui inspire fort peu d’envie tant l’histoire n’a pas l’air intéressante. Voici quelques avis sur la presse Américaine qui a pu voir le film :
« Si le résultat n’est pas vraiment sophistiqué – un adjectif qui, de toute façon, n’a jamais correspondu au travail de Besson – il y a quelque chose de sincère dans la façon dont il dépeint la souffrance profonde et très christique de Doug, y compris à travers son symbolisme autoritaire vers la fin. » The Hollywood Reporter
« Que diriez-vous si le MI5 vous contactait parce qu’ils ont besoin d’un enfant pour les aider dans une mission top secrète ? Ou si vous dressiez une énorme meute de chiens de tailles variées pour qu’ils deviennent vos meilleurs amis, et qu’ils fassent ce que vous voulez, éliminent tous vos ennemis et volent des diamants pour vous ? Ce dernier scénario est essentiellement la prémisse du nouveau film de Luc Besson, et c’est aussi farfelu que cela puisse paraître. […] Malheureusement, une fois que votre attention est attirée, vous ne pourrez tout simplement plus détourner le regard – et ce n’est pas dans le bon sens. » The Guardian
Un retour aux arcanes de sa réalisation avec les films d’espionnage un peu à l’ancienne. Lors d’un entretien avec des journalistes du Hollywood Reporter, Luc Besson a cependant révélé qu’il souhaité faire un nouveau Blockbuster spatial :
« J’adorerais faire un autre film dans l’espace. Donnez-moi 200 millions de dollars et j’en suis. »
Notons que la dernière fois que ce cas de figure a eu lieu, cela a failli couler une entreprise. En tout cas, pour découvrir DogMan, rendez-vous le 27 Septembre prochain dans les salles obscures.
