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#1 DE L'ACTUALITÉ CINÉMA ET SÉRIES

Analyses

BATMAN CITÉ BRISÉE – LA REVIEW

Nous vous présentons aujourd’hui une review de l’ouvrage « Batman – Cité brisée et autres histoires ». Ce recueil de 262 pages comprend l’intégralité des récits consacrés au chevalier noir (dont le fameux “Flashpoint Batman : Chevalier vengeur“) par le duo créateur du somptueux polar « 100 bullets » : Brian Azzarello (Luthor : Man of Steel, Joker, Before Watchmen : Rorschach, Dark Knight III) et Eduardo Risso (Wolverine : Logan).

BATMAN CITÉ BRISÉE – LA REVIEW
BATMAN CITÉ BRISÉE – LA REVIEW

Nous vous présentons aujourd’hui une review de l’ouvrage « Batman – Cité brisée et autres histoires », publié en Mai 2017 en France par Urban Comics. Ce recueil de 262 pages comprend l’intégralité des récits consacrés au chevalier noir (dont le fameux “Flashpoint Batman : Chevalier vengeur“) par le duo créateur du somptueux polar « 100 bullets » : Brian Azzarello (Luthor : Man of Steel, Joker, Before Watchmen : Rorschach, Dark Knight III) et Eduardo Risso (Wolverine : Logan).

 

CICATRICES. « Regarder dans les yeux de quelqu’un, et voir cette étincelle de reconnaissance. Cet instant où ils comprennent quelque chose qu’ils n’oublieront jamais… Ce qu’ils te doivent, quand tu leur sauves la vie. » Batman

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Ce récit de 9 pages en noir et blanc fait partie d’un concept attrayant proposé par la série “Gotham Nights“ au début des années 2000. Le projet éditorial proposait des comics sur Batman par les plus grands noms de l’industrie comics, avec un format imposé et une contrainte technique permettant d’offrir des interprétations personnelles du héros. Qu’en est-il donc de ce fameux “Cicatrices“ par notre duo ?

Autant vous dire que 9 pages, c’est court, mais cela peut être tout à fait plaisant si elles sont remplies avec brio. Et c’est le cas ici. Risso arrive à instaurer une ambiance visuelle particulière, bien que TRÈS fortement inspirée par Sin City de Frank Miller. Mais après tout, qui pourrait se plaindre de savourer un petit récit sur Batou avec cette esthétique ? Que ce soit pour mettre en valeur une ombre, une pluie battante, des cicatrices dans la pénombre ou la cape de Bat, ce noir et blanc si particulier et parfois inversé fonctionne. Quant au scénario, bien évidemment il ne faut pas s’attendre à une histoire renversante au vu du nombre de pages. Nous avons là un bref mais intéressant face à face nourri d’un dialogue assez subtil entre Batman et un criminel trop peu exploité : Victor Zsasz.

8/10

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CITÉ BRISÉE. « – T’es chou. – J’aime quand tu me mens chérie. Continue » Killer Croc et une danseuse de pole dance

Ce récit en 6 chapitres publié juste après l’arc Silence se veut sale, noir, brut.

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Un criminel recherché par Batman vient de s’en prendre aux parents d’un jeune enfant dans une ruelle. Ressassant des souvenirs douloureux dans une Gotham aussi sinistre que son protecteur de toujours, reflets de sa sombre personnalité, Batman paraît aussi brisé que sa ville. Et bientôt son enquête le conduit tout droit dans la gueule de deux autres meurtriers qui ont un lien avec le fameux criminel.

Dans cette “Cité brisée“, nous avons droit au meilleur de Batman : Un détective on ne peut plus brutal. Une enquête qui progresse via les poings et la torture dans une ambiance de film noir. La viscéralité est présente tout au long du récit, que ce soit dans les interrogatoires musclés de Batsy, dans sa psychologie et ses démons intérieurs, dans un court passage où il se retrouve amoché, du matériel chirurgical à ses côtés lui servant à se « rafistoler », ou dans une double case l’illustrant en train de se préparer à s’arracher une dent qui ne tient plus suite à un mauvais coup reçu.

Ici, le style de Risso a quelques points communs avec celui du grand Tim Sale (Long Halloween, Dark Victory), dont la fameuse cape de Batman arrachée, aux bords pointus et recroquevillés. Le jeu de couleurs est sublime, notamment avec les différentes teintes d’orange lors des passages se déroulant à l’aurore et au crépuscule. Ce résultat que l’ont doit à la coloriste Patricia Mulvihill se marie parfaitement avec les ombres de Risso.

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La force de cette histoire tient dans le fait de plonger avec efficacité le lecteur dans la réalité sans concession et les conséquences physiques et mentales de la vie nocturne d’un justicier traumatisé, tout comme Frank Miller savait le faire pour Daredevil. La faiblesse du récit (car oui, il y en a une), vient de deux protagonistes liés à l’enquête, et spécialement créés pour l’occasion par Azzarello et Risso. Ils sont aussi inintéressants par leur psychologie que par leur charisme. Bien que faisant partie de la palette de criminels impliqués dans l’enquête du chevalier noir, on se demande réellement si leurs créateurs ne se sont pas fait un trip de mauvais goût en les intégrant dans l’histoire. Le seul intérêt de ces deux phénomènes est leurs noms : Little Boy et Fat Man, clins d’oeil aux surnoms donnés aux personnages Douglas Klump et Burt Shlubb du Sin City de Frank Miller (Little Boy et Fat Man faisant eux-mêmes référence aux noms des deux bombes américaines larguées sur les tristes Hiroshima et Nagasaki). Mis à part ce fâcheux détail, on prend plaisir à voir certains bad guys bien connus de Gotham, comme Killer Croc, le Pingouin, et bien d’autres encore.

On appréciera également un autre clin d’oeil à Miller avec la présence d’un « mutant » de “The Dark Knight Returns“ au détour d’une case.

7,5/10

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HAUTE PÈGRE. « Chaque fois que j’allume ce projecteur, c’est comme si je signalais un échec » Le Commissaire Gordon

Lancé par le responsable éditorial Mark Chiarello, Wednesday comics est une maxi-série hebdomadaire de douze épisodes . Le concept renvoie aux comic strips (bandes dessinées de journaux), un format original crée à la fin du XIX ème siècle, ayant pour but premier de fidéliser le lectorat des quotidiens américains. 

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Azzarello et Risso ont bien joué le jeu sur ces douze pages. Ils nous livrent une enquête au dénouement qui peut paraître prévisible pour certains il faut l’avouer, mais qui s’avère pourtant captivante. La force de cette investigation tient du fait qu’elle soit menée à la fois sous le masque de Batman et dans le trois pièces de Bruce Wayne. Saluons la richesse des dialogues qui est fortement appréciée dans un court format, un vrai plaisir qui sublime les différentes relations du chevalier noir, que ce soit avec Gordon, Alfred, ou une suspecte. Le travail de la coloriste Patricia Mulvihill mérite d’être souligné lui aussi. La plupart des pages possède sa propre ambiance colorée (le rouge pour l’unique scène violente du récit / le vert pour une scène dans la batcave, émanant des multiples écrans d’ordinateurs…).

9/10

 

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FLASHPOINT : BATMAN, CHEVALIER VENGEUR. « Joie et peur. Ces émotions, c’est tout ce qui compte. Si vous en perdez une, vous devenez dingue » Martha Wayne/Le Joker

Inutile de vous présenter la Saga Flashpoint. Si ? En empêchant la mort de sa mère dans un retour vers le passé, Barry Allen/Flash a accidentellement créé une altération de l’univers. Dans ce monde, ce ne sont pas les parents de Bruce Wayne qui ont été assassinés par Joe Chill, mais Bruce Wayne lui-même. Son père, Thomas, est devenu Batman, tandis que Martha, sa mère, a sombré dans une folie sans nom suite à ce drame et est devenue le Joker. Aquaman et Wonder Woman se livrent une guerre sans merci, tandis que le vaisseau de Kal-El bébé s’est écrasé à Métropolis, ce dernier étant depuis enfermé dans une cellule souterraine de l’armée. 

Concernant le récit d’Azzarello et Risso, il nous plonge dans le quotidien du Batman et du Joker de ce Flashpoint, ainsi que dans les détails de leur traumatisme peu après le meurtre de Bruce qui les a poussé à prendre un chemin opposé.

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Cette autre réalité déborde de sublimes trouvailles et paradoxes. Thomas Wayne est un homme au tempérament extrême, possédant un casino dans le but de faire venir le crime à lui et d’en financer le contrôle. La nuit, il est ce sombre Batman n’hésitant pas à tuer, que ce soient des criminels ou une malheureuse victime ayant absorbé le poison du Joker. Selina Kyle et Oswald Cobblepot ont eux, des rôles on ne peut plus surprenants comparés à leur version d’origine (non, on ne dira rien, pour les personnes n’ayant pas encore lu ce récit, on ne tient pas à vous gâcher cette découverte). Le Joker, quant à elle, porte bien son nom, elle se révèle être une psychopathe extrêmement sadique, n’ayant rien a envier à notre Joker. Quelques-uns de ses vicieux méfaits mettant en scène des enfants plonge le lecteur dans une atmosphère et une réalité plus que glaçante.

En un arc de seulement trois chapitres, le duo d’artiste nous livre une chronique qui vaut à elle-seule les qualités réunies des trois autres récits de cet ouvrage. Un petit bijou d’excellence qui nous transporte et nous divertit de la meilleure des manières tout en secouant nos émotions en guise de conclusion.

9,75/10

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