The Flash débarque avec une nouvelle saison et il ne semble pas vouloir freiner.
A TOMBEAU OUVERT !
De retour après avoir inversé le cours du temps, Barry Allen retrouve un présent idéal où ses parents sont en vie et coulent des jours paisibles, pleins d’amour pour leur fils chéri. Tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des monde, mais il n’en est rien !
A vouloir changer les choses pour sa petite personne, Barry constate que son entourage subit les conséquences de ces changements. Ainsi est posé le principe du Flashpoint. Avec cette nouvelle réalité alternative, vient son lot de nouveaux venus tels que le Kid Flash qui n’est autre que Wally West, et face à lui Le Rival, qui apparaissent comme les bolides de cette timeline.
Le fait est que Flash possède toujours sa force véloce et retient prisonnier le reverse Flash. Ce dernier met en garde Barry sur le fait que le temps reprendra le dessus et effacera les souvenirs de Barry jusqu’à en oublier qu’il est Flash et qu’au final il demandera à ce que les choses rentrent dans l’ordre, en tuant une nouvelle fois Nora Allen dans le passé.
PLUS VITE QUE LA MUSIQUE
Bien que l’intrigue semble compliquée, ce premier épisode est suffisamment clair pour rester compréhensible et ne pas perdre le spectateur en explications superflues. Le problème est que les choses semblent expédiées et ce qui est une histoire énorme dans le comics tient ici en un seul épisode et pourra laissé le fan de cet arc narratif un peu sur sa faim.
Néanmoins, tous les éléments sont réunis pour montrer l’aspect inacceptables des événements pour Barry et la solution extrême donnée par le reverse Flash au début de l’épisode apparaît comme une évidence par la suite. Il n’y a pas que le Fashpoint qui peut sembler expédié, Kid Flash est introduit sommairement et l’explication de sa vitesse est anecdotique.
De même que le fait que Barry possède également la force véloce ne semble pas déranger son entourage outre mesure. Le Rival, ennemi du Kid Flash, n’a de menaçant que son gout vestimentaire, cependant il est clair que tout porte à croire que cet ennemi sera présent dans la réalité de Barry et sera beaucoup plus coriace sous le nom du Black Racer.
DROIT DANS LE MUR
On aurait tendance à supposer que cet épisode est raté tant il presse les événements et semble bâcler l’intrigue. Il n’en est rien. Là ou le comics posait le flashpoint comme un arc narratif complet, il apparaît ici comme la pierre angulaire d’événements à venir qui pourraient se répercuter au delà de l’existence seule du Flash. Il n’est donc qu’une incidence du voyage temporel pour prouver une fois de plus à Barry que le passé doit rester tel qu’il est.
Rempli de bonnes choses, cet épisode parvient à condenser le Flashpoint paradox tout en le maintenant clair et lisible tant sur le plan narratif que visuel avec un fan-service toujours aussi bien servi (mention spéciale au backup mémoriel que reçoit Barry vers la fin de l’épisode).
Bien qu’un second épisode sur cet arc et un ennemi légèrement plus menaçant auraient été les bienvenus. Ce premier épisode à le mérite de nous replonger dans le bain sans laisser une seconde pour capter les erreurs et emmène le spectateur dans cette course folle, au risque de se prendre les pieds dans le tapis. Avec deux nouveaux ennemis introduits, à savoir Black Racer et Alchemy, et un Kid Flash qui fera certainement à nouveau parler de lui, une saison qui devrait aller à la vitesse de la lumière pour l’homme le plus rapide du monde.