Madame Web de S.J Clarkson est la nouvelle itération du Sony Universe des personnages de l’univers Spider-Man après les premiers opus horribles de Venom et la catastrophe Morbius. Les fans voyaient en ce Madame Web soit un énième fiasco industriel soit un espoir (vain ?) de redresser la barre d’un univers mort, fracassé par des choix de réalisation douteux – voire même honteux. Et le long-métrage porté par Dakota Johnson a effectivement été ce que beaucoup attendaient. Ce Madame Web est l’un des pire films de super-héros (sans super-héros) de tous les temps, dans la droite lignée d’un Catwoman qui a pourtant vingt ans de retard.
Pour aller encore plus loin dans la rupture avec ce qui est traditionnel chez les super-héros, Madame Web a fait le choix de ne même pas avoir de scènes post-générique pour tenter d’avoir une continuité avec l’univers Sony. La cinéaste SJ Clarkson s’est expliquée quant à ce parti-pris radical, le tout au podcast Phase Zero de ComicBook.com.
« J’ai senti qu’on avait déjà donné quelque chose à la fin, si vous voyez ce que je veux dire. Donc quand vous le regarderez, vous verrez. Il y a une scène où nous terminions déjà quelque chose et qui fait déjà office de scène post-générique ».
La cinéaste fait en effet allusion à un court flash-forward où l’on voit enfin les trois Spider-Women à l’écran sous l’égide de Madame Web avec son costume traditionnel. Et oui, on spoile chez Geeks Lands parce que vu la piètre qualité du film, autant essayer de donner un peu envie. Madame Web est en ce moment au cinéma.