Si vous errez sans but depuis la fin de la troisième saison de Rick et Morty, que la quatrième saison semble encore être à des années-lumière de votre portée, plus de panique, on vous parle ici, d’un animé littéralement déjanté, plus que limite, ou la vulgarité se marie à l’humour et touche le plafond pour un résultat larmoyant de rires et d’apitoiements.
En effet, Back Street Girls est un manga japonais créé par Jasmine Gyuh dont Netflix a produit l’adaptation au petit écran.
Le spitch : Comme bien des yakuzas avant eux, ils étaient prêts à donner leur vie pour le clan. Mais ils étaient loin de se douter que leur chef allait leur demander ça : devenir idols ! Pour les punir d’une faute, un chef yakuza décide de forcer trois de ses hommes à devenir un groupe d’idols. Kentarô, Ryô et Kazu vont alors devenir Chika, Maru et Airi, les Gokudolls ! Et même s’ils ressemblent dorénavant à des jeunes filles en fleurs, leurs âmes seront toujours celles de yakuzas, les hommes parmi les hommes, voués au gokudô ! Ou peut-être pas !?! Faites du bruit pour les Gokudolls, le plus viril des groupes d’idols !
Calé sur un format de dix épisodes d’une vingtaine de minutes chacun, Back Street Girls est avant tout conçu dans l’optique de faire rire à l’aide d’un humour bien gras, surdosé et poussé à l’excès, ces Yakuzas, il faudra les mâter, en faire de véritables petites idols, des stars pour adolescentes, maintenant, dotés d’attributs féminins, devenus des femmes malgré eux, comment vont-ils évoluer ?
Chaque scène n’a d’autres vocations que le rire, le scénario est linéaire et le mécanisme est simple, chaque évènement est un prétexte pour une blague, il y a une faible ligne directrice, mais globalement, bien que les épisodes se suivent, il n’y a pas d’histoire tissée tout au long de la saison.
En conclusion, toute personne ouverte d’esprit ne pourra qu’apprécier ce troll de dix épisodes qui pousse à l’excès la dérision de l’univers des animes d’idols et Shōjos. Des mini sketches qui s’enchaînent chronologiquement et logiquement pour un public averti.