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Analyses

Green Arrow Rebirth : T1. Vie et mort d’Oliver Queen

Green Arrow Rebirth est l’une des meilleures surprises de cette nouvelle ère DC Comics. L’arc Renaissance n’avait pas été tendre avec l’archer, il revient pour prendre sa vengeance…

Green Arrow Rebirth : T1. Vie et mort d’Oliver Queen
Green Arrow Rebirth : T1. Vie et mort d’Oliver Queen

Les Rebirth édités chez Urban Comics entament une nouvelle ère dans la continuité de Renaissance, accessibles aux nouveaux lecteurs ils réinscrivent les héros dans leur chronologie passée pour le plus grand plaisir des fans de la première heure. Green Arrow est évidemment de la partie, avec un retour aux sources sur l’aspect de combat social, et Black Canary qui vient reformer ce duo/couple mythique de l’univers DC. Mais aussi de très belles nouveautés en termes de narration et de dessin grâce au travail de Schmidt et Ferreyra.

« Couvertures alternatives de Green Arrow #2 et Green Arrow Rebirth #1 —  Couverture de Green Arrow Rebirth #3 par Ferreyra »

 

REBIRT, COMME UNE REVANCHE

« Un bel hommage rendu à Amel Bent... Mais toujours le poing levé ! »

Green Arrow revient de loin tant les derniers runs du justicier furent en de nombreux points inégaux, connu aujourd’hui du grand public sous les traits de Stephen Amell qui interprète Oliver Queen dans la série Arrow, il se devait tel l’enfant prodigue de Starling City de redorer son blason. Avec ce tome 1, c’est chose faite pour ainsi dire, tout en gardant le ton plus sombre entamé dans New 52 ainsi que ce style plus urbain, les thèmes abordés sont proches des origines. La rédemption, l’humilité et l’altruisme d’un gosse de riche qui met sa vie au service des plus faibles. L’argent et le pouvoir qu’elle procure sont au centre de l’histoire, tout en renouant intelligemment avec des intrigues nimbées de mysticisme à la hauteur des plus grands exemples de la série Z tel qu’Indiana Jones. En effet, comment ne pas penser à Harrison Ford en plein temple maudit lorsque l’on se retrouve à assister à la création des « brulés » en plein « Inferno »
Ce Green Arrow Rebirth est doté d’une narration très énergique et dense, pour « Ollie » il s’agit bien là d’un combat de chaque instant, alors que même ses relations avec les autres justiciers sont tendues, rien ne lui est épargné, une dose de sadisme chez Percy qui nous rend l’aventure intense et le personnage plus intéressant qu’il ne l’à jamais été.

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LE POUVOIR DE L’AMOUR

« Ce moment si touchant ou l’on comprend que Black Canary n’à pas vraiment l’instinct maternel »

Loué soit Rebirth, les retours tant attendus par les fans de Green Arrow ont bien lieu. De plus, ils ont la délicatesse de ne pas se faire attendre, tout d’abord, le retour providentiel du poil ! Cela en est fini de l’Oliver Queen rajeunit à en être limite imberbe, on réadopte enfin le look « De Locksley » (mention spéciale au Tee shirt porté par Oliver portant la mention « Robin Hood »). Puis vint la grande oubliée de New 52, Dinah Laurel Lance alias Black Canary, leur relation reste un élément important de l’univers DC, et est retranscrite simplement dans ce Rebirth, sans s’appesantir sur son apparition, mais par une complicité quasi immédiate entre les deux personnages, on sent dès lors l’inéluctabilité de leurs sentiments comme traversant les univers et les épreuves. (C’est bon j’en ai fini avec le mièvre on peut reprendre la baston). Rassurez vous, le justicier ne renoue pas uniquement avec son amante la plus célèbre, il renoue avec tout ce qui avait fait de celui qu’on à considéré à ses débuts comme un Batman du pauvre (sympa pour un millionnaire), l’intelligence, la stratégie, le combat, les gadgets… et la violence. Avec un ton léger posé par les dialogues teintés d’humour, la noirceur du monde dans lequel Oliver évolue transparaît tant par le dessin que par les combats, on est loin ici de la flèche gant de boxe, Green Arrow évolue avec son temps et le temps de la pitié est loin désormais.  

LE VERT, UNE COULEUR D’ESPOIR

« Qu’est-ce qui lui passe à travers la tête à cette femme ? Ah bah non, pas une flèche ! » 

Comme il est bon de voir Green Arrow renouer avec cette vision humaniste et sociale du héros justicier. Même s’il est évoqué que ses relations avec d’autres héros, la Justice League en premier lieu sont tendues entre autres choses du fait de ses idéaux moralisateurs et du ton qu’il peut employer, on croirait presque à un aveu de la part de ses créateurs, tous se sont détournés de lui, mais il en est la raison première. Mais la renaissance est un symbole d’espoir et bientôt les anciens alliés viendront en renfort à celui qui incarne qu’on le veuille ou non une justice populaire. 
De ce côté on n’est pas lésés, l’histoire est assez banale, mais joue à fond la carte du combat du justicier contre les riches et les puissants. Des sans-abris sont enlevés, Green Arrow mène l’enquête et découvre rapidement que Queen Industries pourrait être impliquée dans cette affaire, traite d’êtres humains, la commercialisation de personnes comme de simples produits consommables par une société secrète… Le Neuvième Cercle. Cette société de nantis se pensant au-dessus de tout et pensant que leurs profits justifient leur inhumanité, se pensant à l’abri derrière leurs masques et leur image empruntée à l’Enfer de Dante, mais Green Arrow veille et est prêt à tout pour les arrêter, même à revenir d’entre les morts. 

Petits bémols, d’une part l’histoire en question est très classique, peut-être même un peu trop. Heureusement entre autres grâce au dessin de Schmidt et Ferreyra on est embarqué dedans et on en redemande. D’autre part, on regrette d’avoir si peu de protagonistes, nombreux sont évoqués, mais peu apparaissent au final, Emiko ou encore Shado de vraies belles surprises, tandis que John Diggle (créé par la série) est assez peu exploité, mais ouvre des portes narratives plutôt intéressantes. On espère tout de même la présence d’un Green Lantern pour le Tome 2, ne serait-ce que pour rappeler ses origines et les années 60 qui les avaient associés pour redéfinir le personnage et le rendre plus attrayant aux yeux du public.

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