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Review sans pitié #6 : Driver 2 sur Playstation

Review sans pitié #6 : Driver 2 sur PlayStation.

Review sans pitié #6 : Driver 2 sur Playstation
Review sans pitié #6 : Driver 2 sur Playstation

J’ai beaucoup moins joué à cet épisode de la saga que le premier, mais je dois avouer que le peu de temps sur lequel j’y ai passé a été marquant ! C’est bien simple, je considère ce jeu comme le père des Grand Theft Auto modernes, à savoir en vue à la troisième personne dans une ville immense où l’on peut changer de véhicule à sa guise. Étant particulièrement friand de sensations fortes au volant d’une voiture lancée à pleine vitesse, je vous propose de revenir sur un jeu qui malheureusement a été boudé par la presse et les joueurs à sa sortie.

Premièrement au niveau du scénario. La trame du premier jeu suivait les aventures d’un flic infiltré dans la mafia dans le but de limiter le crime et de mettre un terme aux agissements des gangs qui sévissent en ville. La suite du jeu reprend le même système, nous sommes toujours infiltré et devons accomplir des missions pour le compte de nos employeurs, mais aussi travailler en parallèle avec les forces de l’ordre, car n’oublions pas que notre objectif est d’éradiquer le crime, pas d’en prendre le contrôle. Quoique, ce serait fun.

Bref ! Le scénario de cet épisode est comme son prédécesseur très inspiré du cinéma américain et de l’ambiance des règlements de comptes durant les guerres des gangs et les cinématiques d’excellentes qualités permettent un rendu au top, on se laisse prendre au jeu sans aucun problème. Pour aller plus dans le détail, un parrain de la mafia brésilienne nommé Vasquez veut se débarrasser du prince du crime organisé des états unis, et vous vous retrouvez en plein milieu, bonne chance 😉

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et voici votre héros, Tanner. Patience, vous ne pourrez tirer dans le tas avec des armes que dans le troisième épisode de la série, Driv3r.

Le scénario est prenant certes, mais ce qui fait un bon film d’action hollywoodien, ce sont de bonnes cascades et le gameplay du jeu vient parfaitement adopter la ligne tracée par les studios américains. Le gameplay en général est extrêmement similaire au premier opus, la physique des véhicules est très bien pensée et réaliste. Par exemple, on explique dans le manuel que l’accélération du véhicule peut avoir une influence significative sur la conduite. Comme accélérer déplace tout le poids de la voiture à l’arrière et freiner le déplace à l’avant, la course-poursuite en plein milieu du centre-ville peut s’avérer délicate et technique. Mais rassurez-vous, on s’y prend rapidement. Il suffit juste d’un petit temps d’adaptation.

D’ailleurs, une des meilleures innovations du premier Driver était de pouvoir se balader librement dans la ville, histoire de découvrir les alentours et faire d’éventuels repérages pour se sentir plus à l’aise lors des missions du mode histoire. Ce mode est toujours présent, mais en beaucoup plus abouti puisque ce n’est plus une, mais quatre villes qui sont fidèlement représentées. Comptez dans le lot Las Vegas, La Havane, Chicago et Rio de Janeiro, de quoi s’éclater pendant des heures. Et d’ailleurs on a même un cycle jour/nuit super bien fait, notamment sur son traitement de la lumière.

♪ Dieu est un fumeur de Havanes ♫.

Le but du jeu est d’accomplir une succession de missions en tant qu’infiltré. Comme chauffeur pour le compte de la pègre, vous devrez faire des filatures, faire de simples transports, ou échapper aux flics dans des courses-poursuites épiques. Vous avez également le mode balade pour les plus décomplexés, ce qui vous permet d’éviter de vous taper toute l’histoire et de simplement profiter du moteur physique du jeu. Mais vous avez également d’autres modes qui font leur apparition. En effet, vous avez un mode défi dans lequel vous devrez accomplir des missions à la manière d’un Crazy Taxi comme battre un temps contre la montre. Mais aussi un mode multijoueurs !

Vous pouvez jouer au gendarme et au voleur ou à la course au drapeau, seul petit reproche pour ma part, le fait que les phases en deux joueurs ne soient disponibles qu’en vue subjective… Sur le plan théorique, le jeu semble vraiment génial ! On peut se balader dans un immense monde ouvert sans aucune restriction avec en plus la possibilité de sortir de son véhicule pour en prendre un autre sans se fouler (d’où le fait que Driver 2 soit le père de tous les GTA modernes). Cependant, dans les faits il y a pas mal de couacs…

Déjà pour reprendre le gameplay des véhicules, aucun problème. On peut accélérer, faire un burnout, freiner ou utiliser le frein à main. On peut utiliser des caméras latérales, très utiles aux intersections en pleine heure de pointe. Votre voiture pourrait se laisser piloter sans aucun problème, mais voilà… Driver 2 est un jeu innovant, et surtout très gourmand techniquement. Par rapport au premier Driver, on peut noter la présence de piétons dans les rues. De plus, les véhicules gérés par l’intelligence artificielle sont beaucoup plus nombreux et variés. Ce qui contribue à pousser la PlayStation dans ses derniers retranchements, ce qui se traduit par quelques problèmes qui rendent le jeu beaucoup moins plaisant à jouer.

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On se croirait presque dans Crazy Taxi, mais au grand écran ! … C’est une occasion, la bosse était déjà là quand je l’ai eue !

D’abord, les maps sont très grandes, c’est un des pionniers du genre pour ce qui est de la modélisation d’une ville entière en 3D, mais ce n’est pas le premier et la technologie devrait techniquement être maîtrisée puisque Die Hard Trilogy sur la même console proposait également ce type de jeu. Mais le jeu est tellement costaud que l’affichage du jeu saccade beaucoup trop. Dans l’idée, une map est constituée d’éléments en 3D et ces derniers sont parfois très nombreux. Pour éviter au jeu de trop ralentir avec des calculs inutiles, on supprime tous les éléments 3D qui ne sont pas présents dans le champ de vision, ce qui permet au jeu de tourner efficacement. C’est une technique toujours voulue, mais il arrive qu’elle soit mal foutue et que le rendu soit affreux. On appelle cela le clipping. Quand le joueur tourne change son champ de vision, les objets réapparaissent, et ce plus ou moins adroitement. Quand c’est bien fait, ça ne se voit presque pas, on s’attend normalement à ce que la table qui était derrière nous soit là. Quand c’est mal fait, elle apparaît comme par magie parce qu’un truc venait gêner la caméra. 

Dans beaucoup de jeux de cette époque d’ailleurs, nombreux sont les développeurs qui utilisent une sorte de brouillard afin de masquer cette apparition des décors. C’est vrai que c’est plus agréable de voir un immeuble apparaître progressivement que de le voir apparaître miraculeusement. Et visuellement, ce n’est pas top du tout, ça a en tout cas très mal vieilli de ce côté-là.

Ensuite vient le problème des jauges de l’interface. Dans le jeu vous en avez deux. Une qui résume les dégâts que votre véhicule a subis et une qui résume votre dangerosité pour la police (un peu comme les étoiles d’un GTA). Elles ne gênent pas en soit, mais le problème c’est que comparé aux étoiles de GTA, elle ne désemplit pas ! Si vous êtes recherché avec une barre pleine, les flics ne vous lâcheront pas. Ce qui fait que l’on peut se retrouver avec une quinzaine de voitures de police autour de nous. Couplez cela aux voitures normales qui vivent leur vie et un moteur physique pas assez puissant pour pouvoir faire tourner tout ça en même temps, et vous avez des ralentissements de fou !!!!!

Une voiture de police à l’écran, ça va… Une quinzaine derrière vous, et attendez-vous à une chute de fps…

Pour ce qui est de la durée de vie, par contre on en a pour son argent ! Le mode histoire est assez long, les missions secondaires prenantes, le mode balade très sympa et le nouveau mode deux joueurs permet de rallonger la sauce, vraiment pour l’époque le jeu dispose d’une longévité rare. Un excellent point à mon sens.

Pour ce qui est du son, c’est tout aussi impeccable. On a une excellente qualité musicale, notamment grâce au support CD, les voix sont impeccables et on peut même entendre les personnages vous parler quand on est volant, genre le flic qui vous dit d’arrêter votre véhicule parce que vous rouliez à 52 km/h au lieu de 50 !! Ahem, la bande-son est très disco, ce n’est pas trop mon style, mais l’univers du jeu est tellement cohérent qu’on n’y fait pas trop attention. Au mieux, on accroche.

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Enfin pour ce qui est des graphismes, je n’ai RIEN à redire. Nous sommes en 2000, pour l’époque le moteur physique bien qu’à bout de forces par moments à cause des problèmes évoqués plus haut est juste exceptionnel. Faire tenir un monde ouvert géré par une intelligence artificielle est extrêmement dur, et à part seulement quelques problèmes de framerate, c’est franchement très impressionnant. Notamment pour le détail des véhicules qui a été incroyablement bien étudié (en même temps c’est l’essence même du jeu… HA ! Essence ! Z’avez compris ?… Ahem), ou encore pour les cinématiques qui me bluffent encore aujourd’hui. Quand j’ai essayé le jeu pour la première fois, je n’y connaissais pas grand-chose en jeux vidéos et je pensais que les jeux de l’époque de la PlayStation étaient… meh… Et quand j’ai vu les cinématiques de Driver et Driver 2… J’ai compris que j’avais une fois de plus perdu une occasion de me taire, ha ha ! Franchement, c’est très très impressionnant.

Vu la façon de conduire de certains, on pourrait croire que Mr.Bean est dans le coin. Ce n’est pas sa voiture d’ailleurs ?

Pour conclure, Driver 2 est un jeu très impressionnant dans toute sa réalisation. Les graphismes sont détaillés, le monde gigantesque, le son aux petits oignons, le scénario crédible, on peut sortir des véhicules et se balader librement sans limites, c’est vraiment dommage qu’il n’ait pas plus marqué les mémoires que cela. Certes il y a des problèmes d’affichages, quelques bugs de collision, pas mal de problèmes avec l’intelligence artificielle, mais avouez que c’était quand même exceptionnel !

Ceci dit, sachez que pas mal de problèmes liés aux limitations techniques de la console sont résolus si vous mettez le jeu dans une PlayStation 2, alors là bizarrement, ça tourne de manière impeccable ! Il aurait peut-être mieux valu qu’il sorte sur cette console ? Allez savoir…

Note personnelle : 14/20

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