Après ses 9.3 millions d’entrées en France, le long-métrage d’Alexandre de la Patellière et Matthieu Delaporte est arrivé sur les écrans Américains dans l’optique de reproduire son carton. Néanmoins, force est de constater que d’un point de vue financier, les distributeurs ont certainement été trop frileux pour faire confiance au film porté par Pierre Niney. Avec 17.000 dollars de recettes pour son premier week-end d’exploitation, c’est la soupe à la grimace, d’autant que les critiques au sujet du film sont dithyrambiques. Morceaux choisis :
« C’est l’unique roman que le cinéma et la télévision n’arrivent pas à rater malgré le nombre incalculable d’adaptations. On ne s’ennuie pas, c’est rococo, on passe un moment génial, comme à chaque fois », David Ehrlich, Indiewire.
« La dernière adaptation française (du Comte de Monte-Cristo) est une œuvre magnifiquement réalisée (qui) rappelle le genre de films que Hollywood ne sait plus faire (…).Le Comte de Monte-Cristo peut guider Hollywood dans la bonne direction », Bilge Ebiri, New York. Une critique positive semblable à celle du magazine Vulture : « Hollywood a oublié comment faire des films comme Le Comte de Monte-Cristo ».
Le New York Times a qualifié le film de « Mission Impeccable », en référence à Mission Impossible. Pour le Los Angeles Times , cette nouvelle adaptation de l’œuvre de Dumas se révèle «somptueuse » et “épique”. Le magazine Variety qualifie lui le film d’« une splendide mise à jour du classique français qui semble à la fois intemporelle et passionnante».
Pour autant, ce n’est pas le blockbuster du duo De La Patellière et Delaporte qui représentera la France aux Oscars mais le film “Emilia Pérez” de Jacques Audiard.