15 ans après le nanar des Crânes de Cristal, Indiana Jones fait son come-back pour une dernière aventure en tant qu’explorateur. Il s’agit de la toute dernière aventure de Harrison Ford, 80 ans, dans ce rôle iconique. Le long-métrage est réalisé par James Mangold, qui prend la relève de Steven Spielberg. Les premières critiques ont été, dans l’ensemble positive. Ce qu’il faut souligner du Cadran de la Destinée c’est qu’on obtient un film diablement efficace, dopé par une véritable volonté de rendre hommage aux films sources suivi d’importantes prises de risques qui sont solidement transformées.
On retrouve la même essence d’aventure – voire quasiment burlesque – de certaines scènes de l’explorateur. Par exemple, la fameuse scène de poursuite à Tanger est remplie d’humour et empreint d’un dynamisme agréable à suivre (surtout en 4DX). On ne peut que rester admiratifs devant l’investissement spontané avec lequel Harrison Ford rempile dans son iconique personnage malgré son âge avancé. Toujours aussi motivé et drôle, on sent le professeur Jones harassé par une retraite qu’il ne parvient pas à prendre. James Mangold prend même le risque de la suggestion en lui offrant une fenêtre de sortie qui aurait pu être inédite, mais il est rattrapé par le côté plus terre-à-terre de ses aventures.
Le long-métrage introduit également la relève de Jones avec Helena Shaw (Phoebe Waller-Bridge) destinée à être la nouvelle archéologue phare de la franchise. Irrévérencieuse et intelligente, elle insuffle un vent de fraîcheur dans ces nouvelles aventures. Plutôt dynamique, le film se découpe en plusieurs actes intéressants comme la longue scène d’introduction du train avec un Harrison Ford rajeuni. On sent que Disney était en pleine possession de ses moyens pour fournir un film aux effets visuels réussis.
On retrouve l’authentique sève d’un film d’aventure avec ce Indiana Jones et le Cadran de la Destinée, avec une once de Fantastique pour que l’on croit à la mythologie en place. On apprécie suivre cette quête historique captivante qui offre un véritable baroud d’honneur à Harrison Ford et son personnage. Le passage de flambeau s’est bien déroulé. On attend maintenant la suite.