Derrière les ogres que sont la Warner et Disney, la Paramount fait office de petits poucets malgré quelques grosses firmes à leur crédit (Transformers notamment qui sera bientôt de retour au cinéma avec Rise of The Beasts). Cela n’empêche pas le studio de se permettre quelques audacieux coups d’éclats. Dernier méga-succès en date : le film Smile de Parker Finn. Le long-métrage d’horreur, sorti au tout début de l’automne a remporté un succès franc et massif parmi les critiques. Smile raconte l’histoire d’une entité maléfique qui se transmet entre différentes personnes, à la seule condition qui est que l’un des protagonistes doit assister au suicide d’un autre peu après avoir effectué un sourire diabolique.
Une campagne marketing droite dans la lignée des parcours publicitaires des lucratifs films autour de Blumhouse Productions qui aura permis à Smile d’exploser le box-office avec près de 210 millions de dollars de recettes mondiales pour seulement 17 millions de budget. Compte tenu de la fin ouverte du long-métrage, Smile 2 devrait rapidement arriver dans les petits papiers de la Paramount… qui veut développer un très gros pôle de production autour du monde de l’horreur. Et pour chapeauter tout cela le candidat a déjà été choisi… il s’agira de Walter Hamada.
Hamada est l’ancien président de DC Films, quelqu’un qui ne laissera pas un souvenir impérissable à l’univers DC Comics au cinéma. En plus d’être en partie responsable des fiascos de Joss Whedon (Justice League) et David Ayer (Suicide Squad), il est accusé d’avoir couvert les agissements nauséabonds du premier cité sur les plateaux de tournage, ce qui lui a valu d’être la tête de gondole de la croisade de Ray Fisher (Cyborg) contre la Warner.
Autre fait d’armes à mettre à son actif : Le film Batgirl de Adil El Arbi et Billal Fallah a été annulé alors que l’entièreté du tournage était achevé. Des profondes critiques qui auront valu à Walter Hamada d’être rapidement évincé pour se voir remplacé par James Gunn et Peter Safran.
Espérons que la nouvelle aventure de Walter Hamada ne finissent pas en eau de boudin…