Jon Bernthal, qui a incarné le Punisher, a partagé son opinion sur la controverse en cours entourant le logo de Frank Castle. Jon Bernthal a fait ses débuts en tant qu’antihéros dans Daredevil la série Marvel/Netflix au succès retentissant, avant d’obtenir sa propre série. Comme dans les bandes dessinées, le Punisher de Jon Bernthal est un justicier avec une formation militaire importante. Malgré la popularité du personnage, Le Punisher a été annulé par Netflix après seulement deux saisons. Et, bien qu’à ce stade rien n’ait encore été confirmé, un gros appel des fans à Disney a été fait pour que les différents personnages des Defenders et le Punisher reviennent sur Disney+.
La semaine dernière, le Punisher a fait la une des journaux à la suite de l’émeute meurtrière au Capitole à Washington. Plusieurs personnes qui ont pris d’assaut le bâtiment ont été vues arborant le logo du crâne du Punisher, de nombreuses images ont alors largement été diffusées sur internet.
En conséquence, Marvel est sous pression pour retirer le logo du Punisher, certains affirmant que le personnage devrait également être retiré du catalogue Marvel Comics. Quelques personnalités de l’industrie de la bande dessinée en ont parlé, y compris Mitch Gerards, qui a travaillé sur les comics Punisher le temps d’un run. On se retrouve une fois de plus dans la situation appréciée et habituelle des Américains, cette fameuse tendance de cancel culture qui consiste a supprimé tout ce qui a une once de négativité en contrario à leurs idéaux de pseudo bien-pensance (la pensée unique, l’idée préférée d’Hitler, les mecs !)
Mardi, Jon Bernthal, dernier acteur en date a avoir incarné le Punisher en live-action, a exprimé ses sentiments à ce sujet. L’acteur a retweeté un fan art du twitteur KZ. Il a ensuite fait écho au sentiment de l’artiste en disant que les émeutiers « n’ont rien à voir avec ce que Frank représente ou ce qu’il est. »
L’été dernier, Le Time s’était attaqué virulemment au personnage, blâmant ses « superhéros blancs, hétérosexuels et masculins ». Le personnage était une fois de plus, l’un des milliers de symboles retrouvables dans une manifestation.