Nous Suivre

Hey ! Une recherche ?

Geeks LandsGeeks Lands

#1 DE L'ACTUALITÉ CINÉMA ET SÉRIES

Home > Cinéma > Project power: Heros-boulot-dodo

Cinéma

Project power: Heros-boulot-dodo

Tirer son épingle du jeu dans le domaine super héroïque à l’écran n’est pas une mince affaire face à la pléthore de concurrents. Rapidement oubliés voire totalement zappés par les mastodontes des écuries Marvel Studios et DC Warner, les indépendants ont de nombreux éléments à maitriser pour se démarquer et laisser leur empreinte dans l’esprit du spectateur déjà gavé de productions pleines d’explosions et d’effets numériques en pagaille.

Un vrai potentiel qui s’avère n’être qu’un écran de fumée.

Project Power maitrise suffisamment d’éléments pour faire de lui un bon actioner SF avec une bonne dose de super pouvoirs. Bon mais loin d’être exceptionnel, le film a de bons atouts. Avec son scénario original en premier lieu. Loin des éternelles adaptations et autres productions inspirées de tel ou tel univers, Project Power se démarque par son réçit noir, urbain et bien ancré dans le réel. Pourtant, bien qu’il soit original, le récit n’en reste pas moins commun et cousu de fil blanc. La narration se suit sans surprises pour mieux concentrer l’attention sur l’action et les relations entre les différents protagonistes.

Des personnages bien marqués, appuyés par l’énergie des acteurs.

Sur une base très simple de complot militaro-industriel lié à la culture et la revente de super pouvoirs, le récit suit les destins croisés de trois personnages bien définis et très attachants. Même s’il est difficile de voir Joseph Gordon-Levitt en gros dur. Jamie Foxx fait se qu’il sait faire, et il le fait bien. La jeune Dominique Fishback tient la cadence aux côtés du duos d’acteurs bien rôdés et une petite galerie de méchants vite expédiée ne marquera pas les esprits. L’ensemble est cependant bien ficelé et relativement harmonieux, avec Des personnages archétypaux qui ne sombrent pas pour autant dans la caricature.

Un film coupé en deux. Une partie efficace, la seconde baclée.

Niveau réalisation c’est un décalage entre la première et seconde partie du film qui vient ternir la lecture et fera plus d’une fois hausser les sourcils des spectateurs attentifs. Une introduction rapide et maitrisée, sans effets superflus. Des scènes d’action calibrées et brutales qui donnent du poids et de l’épaisseur au conflit. Pourtant dans la seconde partie, tout devient brouillon et sommaire, faisant sombrer le film dans le série B de seconde partie de soirée. Le montage est effectué à la truelle sur le reste du film et un personnage essentiel donne lieu à un énorme vide scénaristique. Sans spoiler, si un perso est malade et qu’un autre à la faculté de guérir, il y a forçément une piste à creuser. Mais là non, l’idée est totalement esquivée pour laissé place à un final digne des années 90.

Jamie Foxx dans le rôle de « Jamie Foxx est un super-héros ».

Sous des aspects prometteurs et plein de bonnes idées non exploitées, le duo de réalisateurs Ariel Schulman et Henry Joost, à qui l’on doit Nerve et Viral, jouent la carte de la paresse et nous donnent un Project Power bancal qui ne repose que sur sa première partie solide avant de s’effondrer sous son poids dans la seconde. Heureusement que le casting investi parvient à faire passer la pilule. Il n’en demeure pas moins que le métrage ne réussi pas à tenir le rythme sur la durée et nous propose un démarrage réussi, mais un final médiocre.

De belles séquences gachées par la réalisation pataude.

Project Power laisse un souvenir doux amer qui ne le hisse pas à la hauteur des grosses productions super héroïques. Le film reste cependant convaincant dans son ensemble si on le prends pour ce qu’il est: un action SF standardisé, avec ses 5 scènes d’action bien dosées et posées quand il le faut. A défaut de créer la surprise, le film suit bêtement le cahier des charges du genre et rejoindra la longue liste des films qu’on a vu une fois, il y a longtemps, et qu’on ne prendra pas la peine de visionner à nouveau.

Publicité

Exclus

Alita : Battle Angel © Fox

Cinéma

Arrivera, arrivera pas ? Le long-métrage de SF réalisé par Robert Rodriguez et produit par James Cameron est en plein flou gaussien. Si le...

Thor - Marvel Studios Thor - Marvel Studios

Cinéma

Après deux opus estampillés Taika Waititi avec Thor : Ragnarök et Thor : Love and Thunder, le cinéaste Néo-Zélandais va officiellement se retirer de...

Jeux Vidéos

Pas de nouvel espoir pour le remake de KOTOR

Loki - Marvel Loki - Marvel

Analyses

Bon. Il faut parler de Loki qui est un cas d’école très rare chez Marvel. Ce n’est plus un secret de polichinelle, le MCU est en souffrance énorme depuis Avengers...

John Krasinski - Mister Fantastic John Krasinski - Mister Fantastic

Cinéma

Ce n’est plus un secret de polichinelle, les fans de l’univers Marvel ont été considérablement marqués par l’apparition surprise de John Krasinski en tant...

Loki - Disney+ Loki - Disney+

Cinéma

La crise continue chez Marvel ! En eaux troubles depuis les débuts de la phase 4 qui peine à séduire les spectateurs sur de...

Plus d'Articles

Cinéma

Ce n’est plus un secret de polichinelle, les fans de l’univers Marvel ont été considérablement marqués par l’apparition surprise de John Krasinski en tant...

Cinéma

Il y a quelques jours, Marvel a décidé d’anticiper plusieurs grands chantiers afin de prendre les devants face aux différentes crises qui gangrènent la...

Cinéma

Après six années de bons et loyaux services et une relecture punk et satirique du Dieu du Tonnerre lors de Thor : Ragnarök et...

Cinéma

Après deux opus estampillés Taika Waititi avec Thor : Ragnarök et Thor : Love and Thunder, le cinéaste Néo-Zélandais va officiellement se retirer de...

Publicité