L’interprétation de l’œuvre littéraire créée par Stephen King sortira sur nos écrans le 1er mai. Découvrez anecdotes et témoignages croustillants.
Le 1er Mai, nous aurons le droit à une énième adaptation des romans à succès de Stephen King sur nos écrans. Le film, reboot de 1989, réalisé par Kevin Kolsch et Dennis Widmyer a rencontré un premier succès d’estime avec sa bande-annonce dévoilée il y a peu.
SYNOPSIS
Le docteur Louis Creed (Jason Clarke), sa femme Rachel (Amy Seimetz) et leurs deux jeunes enfants quittent Boston pour s’installer dans une région rurale du Maine. Près de sa maison, le docteur découvre un mystérieux cimetière caché au fond des bois. Peu après, une tragédie s’abat sur lui. Creed sollicite alors l’aide d’un étrange voisin, Jud Crandall (John Lithgow). Sans le savoir, il vient de déclencher une série d’événements tragiques qui vont donner naissance à de redoutables forces maléfiques.
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Bande Annonce VOST
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Le Saviez-Vous ?
- Le 14 novembre 2018, cela fera 35 ans que « Simetierre » de Stephen King a été publié.
- Avant qu’il ne devienne un triomphe, King a gardé « Simetierre » dans un tiroir pendant trois ans, refusant de le publier parce qu’il estimait que c’était là son œuvre la plus terrifiante.
- King a eu l’idée du livre après avoir loué une maison située près d’une route extrêmement fréquentée. En effet, les enfants du coin avaient décidé d’y créer un cimetière pour enterrer les animaux écrasés qu’ils affectionnaient tant.
- Quand Smucky, chat de la fille de King, a été écrasé — et que son fils de 2 ans, Owen, a failli l’être aussi —, le récit a commencé à prendre forme dans l’esprit de l’auteur.
- Pour certains, le roman s’inscrit dans la même veine que « Ça ». En effet, les deux livres évoquent la perte de l’innocence propre à l’enfance et se déroulent dans le Maine.
- Dans le cimetière pour animaux que la production a construit pour les besoins du film, on trouve quelques tombes pour les chiens et les chats des comédiens et des techniciens – dont une dédiée à Smucky, le chat par qui tout est arrivé.
Affiche du film
Lorenzo di Bonaventura (producteur)
Dans mon travail de producteur, la plupart des situations épouvantables auxquelles je suis confronté n’ont rien de psychologique. Et c’est précisément ce qui m’a intéressé dans ce projet. Car si j’ai choisi de produire ce film [inspiré d’un livre de Stephen King], c’est parce qu’il traite moins d’un sujet horrifique que du rapport affectif entre un adulte et son enfant. Il renvoie à la question de savoir jusqu’où on est prêt à aller pour revoir son enfant ou pour le protéger. C’est pour cette raison que lorsque Stephen King a écrit « Simetierre », il a attendu trois ans avant de le remettre à son éditeur : il trouvait le livre trop terrifiant. Et je le trouve encore extrêmement terrifiant aujourd’hui. Il fait appel aux peurs les plus primitives.
Dennis Widmyer (réalisateur)
Stephen King est un auteur que, tout comme [J.R.R.] Tolkien, j’ai commencé à lire à l’âge de 11 ou 12 ans. À l’époque, j’avais déjà lu quelques-uns de ses romans, mais je n’avais pas lu « Simetierre » parce que je me souviens qu’au dos de l’édition de poche, on pouvait lire « Le roman le plus terrifiant qu’il ait jamais écrit ! » En plus, j’avais un chat et il y avait une atmosphère dans ce livre qui me foutait les jetons. Pour moi, « Simetierre » était une œuvre à part, inoubliable. Elle se démarquait des autres. J’avais le sentiment qu’elle était plus vénéneuse que ses autres livres. Et c’est aussi un livre très autobiographique !
Kevin Kölsch (réalisateur)
ÇA [la récente adaptation du roman de Stephen King] nous a rappelé que Stephen King n’est pas seulement un formidable auteur de fiction, mais aussi un maître de l’horreur en littérature. Et le film est vraiment fidèle au livre, en abordant le sujet comme s’il s’agissait d’un genre prestigieux, et pas d’un sous-genre calamiteux. Et c’est exactement notre approche. Notre objectif est de pousser les spectateurs à réfléchir. On a souhaité faire un film qui terrifie les ados parce qu’il raconte une histoire paranormale et qu’il met en scène des personnages emblématiques comme Pascow et Zelda. Mais c’est aussi un film qui devrait terroriser les parents en raison des événements qui s’y déroulent. « Simetierre » a toujours fonctionné sur ces deux registres. C’est un roman d’une formidable maturité et d’une grande force psychologique. Il y est aussi bien question d’émotion que d’angoisses et d’horreur.