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Le crime de l’Orient-Express, notre critique

Réadaptation moderne du livre d’Agatha Christie, « Le crime de l’Orient-Express » version 2017 est mis en scène par Kenneth Branagh. Que vaut au final le long métrage ?

Le crime de l’Orient-Express, notre critique
Le crime de l’Orient-Express, notre critique

Kenneth Branagh est un homme aux multipolarités saisissantes. Acteur (Gilderoy Lockhart dans Harry Potter 2, Wild Wild West, Dunkerque…), Réalisateur (Thor, Le crime de l’orient express, Cendrillon, The Ryan Initiative) et Producteur (Avengers, Thor 2), il multiplie les casquettes différentes au sein d’Hollywood ce qui fait de lui un très grand monsieur du cinéma. Il revient en ouvrant un carcan cinématographique autour des livres d’Agatha Christie qui racontent les aventures du célèbre Hercule Poirot. « Le crime de l’orient express » financièrement, à coûté la modeste somme de 55 millions de dollars et en a amassé 281 millions pour le moment autour du globe ce qui en fait un excellent succès commercial. Mais que vaut le film d’un point de vue purement critique ?

Le film est, dans son entièreté, très positif. On sent Branagh habité par l’univers des bouquins éponymes de Christie tant la maestria du film se situe au niveau de sa scénographie et de son sens de la mise en scène. Branagh, avec Condon, est l’un des étalons du genre. Il se veut généreux avec son spectateur en dynamisant son enquête supposément lente par plusieurs plans transformant le récit en un Cluedo grandeur nature. Longs plans-séquences qui déambulent dans le train, plans vus de haut, cadres subjectifs… Branagh concilie manipulation visuelle beauté des plans. Elle impacte son spectateur en même temps que la narration touffue se décante, permettant de nous immerger dans l’enquête. Malgré un début un peu poussif, l’entrée de la narration dans le train permet de recentrer l’intérêt dans un espace drastiquement resserré, offrant à Branagh l’entière responsabilité de développer à sa guise les personnages. 

L’histoire prenant racine exclusivement dans le train, c’est au niveau de l’introduction des personnages que se situe l’enjeu primordial du « Crime de l’orient express ». Branagh s’entoure d’une pléiade d’acteurs exceptionnels et parvient à en promouvoir certains au profit de d’autres. Les moments de gloire de chacun se font trop rares pour des acteurs de cet acabit (Johnny Depp, Judi Dench, Willem Dafoe, Daisy Ridley, Josh Gad, Michelle Pfeiffer ou encore Penelope Cruz) malgré la justesse de leurs jeux. Le panel de profils suspects que tente de dresser Hercule Poirot permet à chacun d’asseoir leur crédibilité dans leurs rôles respectifs, et c’est un des excellents points du film. Kenneth Branagh, en Hercule Poirot classe, modeste et décomplexé, est un des excellents points du long-métrage.

Le scénario est savoureux, dense et pourvu de jeux de mots délicieux. C’est Michael Green (Logan, Alien Covenant, Blade Runner 2049) qui en est l’auteur, inspiré du roman initial d’Agatha Christie. Il évite les écueils désinvoltes du dernier volet de la saga de SF horrifique de Ridley Scott, articulant des jeux de mots et des punchlines marquantes pendant toute la continuité de l’histoire :

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– Monsieur Achille Poirot !

– Non, moi c’est Hercule, je n’ai pas de problème de talon je vous remercie.

Evitant les longueurs abusives inhérente aux livres initiaux d’Agatha Christie, proposant une composition scénographique léchée et propre, « Le crime de l’orient-express » reste une œuvre de cinéma plus forte que celle de Bill Condon avec Sherlock Holmes, un autre détective privé célèbre, pour immerger le spectateur au sein d’une aventure énigmatique où il est un passager à part entière de cette myriade d’acteurs.

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