On remet le couvercle, nouveau défi et pas du moindre… Humberto Ramos, comment résumer ce dessinateur de talent en seulement 500 mots. De ses débuts chez DC avec Impulse a la consécration du Spectacular Spiderman chez Marvel, en passant par ses lettres de gloire que sont DV8 ou Crimson. On finira même par le merveilleux Fairy Quest.
Des débuts prometteurs
1995, une série qui rassemble Mark Waid, Mike Wieringo et Humberto Ramos, on peux décemment pas passer à côté. Après avoir été ramené par sa grand-mère Iris, Bartholomew « Bart » Allen II est confié à Wally West afin de contrer son vieillissement accéléré et devenir le héros dont le monde à besoin… Impulse. Laissé par la suite à la charge de Max Mercury puis Jay Garrick, cet adolescent impulse-if et irréfléchi va devoir apprendre rapidement. Impulse sera même fondateur de la Young Justice.
Révélation au grand public
Difficile d’être objectif avec Crimson, le comics qui m’a fait aimer le Comics, une histoire de vampire, d’ange et autres monstres… Tout y est, le dessin est dynamique, percutant, les personnages sont cool et hyper charismatiques, impossible d’imaginer cette fresque moderne sous les traits d’un autre, le pur style Ramos. Alex, après avoir étreint par Ekimus se voit projeté dans une guerre millénaire entre anges et démons, sa nouvelle vie (ah ah ah c’est un vampire) lui réserve quelques surprises.
DV8 et quelque part Gen 13 (séries parallèles) pour sa part c’est plus mon plaisir d’adolescent, les femmes y sont bad-ass à souhait et souvent assez peu habillées, mais l’histoire vous envoie du lourd, enchaînements de pouvoirs et de rapports compliqués, un presque X-men totalement décomplexé.
Période Spidey
La consécration d’une vie pour tout dessinateur de Comics, donner vie aux aventures d’un héros tel que Spiderman, le style de Ramos s’y prête à merveille, avec juste ce zeste de folie dans le trait pour la ville de New York. Et bien entendu, que serait un héros sans vilain, mention spécial au Docteur Octopus et son look totalement dérangé.
Spectacular Spiderman ne vole pas son adjectif, on s’attarde sur chaque case à la recherche des détails et des expressions de chaque protagoniste.
Plus tard Ramos donnera vie brièvement à Wolverine, avec un aspect bestial hors du commun et une mâchoire juste énorme, loin du réalisme de certains dessinateurs, l’exagération assumée de Ramos sied particulièrement bien à ces héros.
Un joli conte en somme
Que serait le monde des contes si ses acteurs arrêtaient de se prêter au jeu ? C’est le point de départ de Fairy Quest, le petit chaperon rouge en à marre et accompagné de son pote le grand méchant loup décide de ne plus obéir aux règles, ensemble les voilà partis pour écrire leur propre destinée, simple si ce n’était sans compter sur l’infâme Grimm qui fera tout pour rétablir l’ordre imposé. Un conte merveilleux à bien des égards, auquel on souhaite voir arriver une suite prochainement… (3 ans d’attente entre le Tome 1 et 2, depuis, plus de nouvelles.)