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Review sans pitié #5 : Castle of Illusion starring Mickey Mouse sur Mega Drive

Review de Castle of Illusion sur Mega Drive !

Review sans pitié #5 : Castle of Illusion starring Mickey Mouse sur Mega Drive
Review sans pitié #5 : Castle of Illusion starring Mickey Mouse sur Mega Drive

Ce jeu fait sans conteste partie des plus grands de la console.

Quand Sega cherchait des mascottes pour sa console, il a pu bénéficier de toutes les grandes figures de la culture populaire des états-unis comme Ayrton Seynna le pilote de formule 1, Joe Montana un joueur de football américain ou encore le grand Michael Jackson. Disney ne fait pas exception et pour marquer le coup, c’est sa plus grande mascotte qu’il accorde à Sega afin d’en faire un jeu qui restera dans les mémoires. Retour sur le premier grand succès de Disney en jeu vidéo. 🙂

Qui dit premier grand succès ne veut pas dire premier jeu tout court, Disney a commercialisé un très grand nombre de jeux avant cela notamment sur NES et Master System comme Adventures in the Magic Kingdom, un party-game qui se déroule à Disneyland en Floride, ou encore l’inénarrable Ducktales tiré de la célèbre série télé La Bande à Picsou. Cela dit, il est plus que probable que ce soit Castle of Illusion qui ait lancé le studio d’animation dans le jeu vidéo. Enfin, combinez ce succès sur console de salon avec le carton du troisième âge d’or de Disney, soit l’arrivée en salles de La Petite Sirène, La Belle et la Bête, Aladdin, Le Roi Lion et bien d’autre

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Pour ce qui est du jeu, je suis globalement ravi. L’ensemble du jeu témoigne du charme inégalé de la fin des années 1990. La performance et la nouveauté des graphismes 16Bits combinée à un scénario tout à fait classique et dans la norme. La sorcière Mizrabel, jalouse de la beauté de Minnie, a enlevé cette dernière pour prendre possession de son corps, Minnie héritant du corps de la sorcière. Mickey décide de partir à sa rescousse alors qu’elle est retenue dans le mystérieux château des illusions. Il devra récupérer sept gemmes magiques qui lui permettront d’accéder au repaire de Mizrabel et sauver sa bien-aimée.

Un scénario tout à fait classique, on ne risque pas de s’emmêler les pinceaux avec une trame aussi simple. Un bon point !

Pour ce qui est du système de jeu, c’est une plateforme tout ce qu’il y a de plus simple. Vous pouvez sauter, et ce très haut même. Vous pouvez ramasser des items qui vous serviront de projectiles, notamment des pommes. Enfin, je dis ça, mais dans le premier niveau qui se déroule dans une forêt, ayant été plus ou moins traumatisé par Les Schtroumpfs sur la même console, quand j’ai vu les pommes pour la première fois j’avais peur qu’elles me tombent dessus et je n’osais pas avancer ! : D bon bref, pour se débarrasser d’un ennemi, cela ne fonctionne pas à la manière d’un Super Mario Bros. mais plutôt comme un Ducktales. Quand vous sautez sans appuyer sur aucun autre bouton sur un ennemi, vous perdez de la vie. Pour toucher ce dernier, il faut appuyer sur bas (un peu comme Picsou et sa canne). Mais vous pouvez également vous servir des projectiles qui se révèlent d’ailleurs très utiles contre les boss. Vous devez parcourir le monde avec trois vies, mais rassurez-vous, vous ne serez pas en manque puisque bon nombre d’entre elles sont présentes dans les niveaux. De plus, si vous perdez une vie alors que vous veniez d’en ramasser une, celle-ci réapparaîtra. De quoi se rattraper donc si on a tendance à être perturbé devant les phases de plates-formes intenses. Et si vous perdez malgré ça, vous bénéficiez tout de même de contenus.

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Un système et une physique très bien pensée qui permet une prise en main quasi immédiate. De plus, la très grande variété des ennemis qui changent d’un monde à l’autre apporte une vraie expérience diversifiée. En effet, les différents niveaux que vous enchaînez sont en fait des pièces du château, une fois le boss battu, la porte de la pièce disparaît et vous pouvez accéder à la pièce suivante. Très original. Cela fait penser aux tableaux de Super Mario 64 dans lesquels il fallait sauter pour aller vers un stage. Peut-être que Nintendo a pioché l’idée ?

Pour ce qui est de la durée de vie, je suis assez partagé. Il n’existe que cinq mondes au total ce qui est peu, mais chacun de ces mondes est divisé en plusieurs niveaux. J’aime beaucoup la façon dont ces niveaux sont découpés, le premier et le deuxième niveau en témoignent d’ailleurs. Cela me fait grandement penser au film Fantasia. Après c’est vrai que cinq mondes c’est relativement court, le premier Sonic the Hedgehog à titre comparatif avait sept mondes divisés en trois niveaux, ce qui est déjà plus conséquent. D’ailleurs le jeu a même été porté sur la console 8Bits de Sega, la Master System et cette version disposaient d’un niveau supplémentaire ! C’est vraiment dommage…

Il m’a fallu un après-midi pour finir le jeu, comptez quelques heures donc pour terminer l’aventure principale en mode normal. Sachez toutefois qu’il existe également un mode facile pour les débutants et un mode difficile pour les joueurs plus aguerris. Bon personnellement je n’ai pas osé m’y aventurer plus de deux minutes vu la fréquence de mes morts…

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Pour le côté son, je n’ai absolument rien à dire. Les musiques sont superbes et parfaitement adaptées aux ambiances posées par les niveaux. Je suis notamment très fan de la musique contre les boss. D’ailleurs le premier boss fait beaucoup penser au combat contre l’arbre de Kirby’s Dream Land, que ce soit par son atmosphère ou même la musique dynamique. De plus, le processeur sonore de la Mega Drive est très impressionnant par certains moments, notamment avec le niveau dans la tour de l’horloge (qui n’a rien à voir avec la musique du même niveau sur la version Master System). Bref, j’adore.

Enfin passons au nerf de la guerre, les graphismes. C’est juste magnifique. La transition avec les consoles 8Bits est incroyable et un enfant de cette époque devait littéralement être émerveillé par de tels changements. Les arrières plans et niveaux sont superbement détaillés, les ennemis variés, même que certains niveaux changent d’ambiance en plein milieu, par exemple dans le niveau un où l’on passe d’une forêt ensoleillée à un bois sinistre de nuit.

Les animations sont parfaitement fluides et ne gênent à aucun moment les phases de plate-forme comme pouvait le faire son cousin débile Fantasia. Pour résumer, les animations de Fantasia étaient très détaillées, mais très lentes ce qui rendait le jeu extrêmement difficile. Ici elles sont tout aussi fluides, mais elles ont le mérite d’être rapides et pratiques.

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Bon j’émets tout de même une petite réserve sur l’apparence de Mickey. Autant le personnage haut en couleur est parfaitement retranscrit, autant j’ai du mal avec son visage. Je trouve son regard et son sourire un peu étrange. Mais bon ça n’engage que moi. C’est plus agréable de contrôler un personnage souriant qu’un énième militaire solide et burné qui tire la gueule.

Pour conclure, Castle of Illusion est un excellent jeu. La difficulté est bien dosée, les phases de plate-forme sont maîtrisées, les graphismes impeccables et les musiques superbes. Il s’agit d’un des premiers grands classiques de la console avant qu’elle ne connaisse son apogée avec la sortie des premiers Sonic et autre grand jeu qui feront la fierté de la console comme Aladdin, After Burner II ou Phantasy Star III. En deux mots comme en mille : à essayer !

Note personnelle : 18/20

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