Alors que la Grande Messe du Jeu vidéo va commencer, les fameuses et célèbres conférences pré-E3 s’inaugurent avec celle d’Electronic Arts. Et ça commence assez laborieusement.
Un segment EA Sports inévitable est très vite arrivé lors de la conférence. Outre le fameux FIFA 18 et son égérie (on en est là), Cristiano Ronaldo, Madden 18 accueillera lui aussi son mode histoire sur le même modèle que celui de FIFA 17 vous glissant dans la peau de Marcus Rashford Alex Hunter.
On notera l’apparition du nouveau jeu de Bioware intitulé Anthem, ce qui ressemble de plus en plus à un Destiny-like avec son côté multijoueur S-F assez prononcé. Nous en verrons plus lors de la conférence Microsoft c’est promis. Par contre un jeu tire son épingle de la conférence et ce n’est ni plus ni moins qu’une nouvelle IP (oui ça existe) nommé A way out.
Dans ce jeu des papas de Brothers : A Tale of Two Sons, vous serez mis aux commandes en coopération avec un ami de deux détenus qui devront s’échapper d’une prison. C’est très intéressant et chaque côté de l’aventure sera bien différent avec de nombreuses façons de remplir vos objectifs.
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Enfin, parce que cette conférence n’a pas montré tant de choses que ça, nous avons eu droit à une in-ter-mi-na-ble séquence de gameplay sur un Battlefront II mou du genou. Electronic Arts s’est en outre rendu compte que la prélogie Star Wars existait et s’est ainsi décidé à l’intégrer à cette nouvelle franchise Battlefront. Un système de classe justifie (aha) cependant l’achat plein pot de ce qui ressemble assez gravement à un DLC « Saison 2 » au prix fort.
Il est à noter cependant que tout contenu qui sortira après la sortie du jeu sera gratuit. Comment Electronic Arts va-t-il alors faire sans ses season pass à 50€ pour amortir les bénéfices ? Comment les joueurs vont-ils pouvoir se replonger avec force et fracas dans ces combats cinématographiques d’anthologie comme la bataille de Naboo qui opposait Dark Maul à Han Solo et Rey ? Comment de tels anachronismes peuvent-ils être acceptés ? Je ne cherche qu’à être convaincu.
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Conclusion : Une conférence pauvre, peu reluisante pour un éditeur qui a pourtant du coffre et des choses à faire valoir. Allez EA, ton contenu gratuit sur Battlefront II, je suis prêt à t’applaudir parce que le geste est beau.
